philippe guiraud

 Textes  Philippe Guiraud

Loup Garou - Cela t'a toujours bien plu Des lendemains qui dansent - Battus par les vents  
Toutes ces lignes - Colibri - Les belles manières - Sois lent - La Fée Mélusine - Les grandes jorasses 
Je te suis (Par les villages) paroles : Peter Handke Vif argent  - Eternelle sentinelle - Valet 
Un homme imparfait - Drôle de fête - Chanter la nuit - Tu aurais du parler - Voltigeur
Pivert (Keep your self Control)Danseur - En descendant vers le Sud - Tu fais bien les choses - Rien
Un tremolo au fond d'la gorge La cage Quand j' t'ai trouvé - J'tiendrai la cadence Loin du monde 
Cambouis   - A la lisière du n'importe quoi -
Jeu amer  - Porter des pierres - Volte-face - C'est arrivé demain 
La Méthode douce - 7ème ciel - Liberté Chérie - J'ai trouvé de l'orTu rates un bel été

 

 

 LOUP - GAROU

 

 Faudrait p’t’être que je me maîtrise

Demain c’est sur j’fais l’boute en train

Qu’un jour ou l’autre je m’autorise

A tous les voir comme des gens bien

La jalousie me rend malade..malade.. véritablement

Cà m’tord les tripes j’en deviens fou

Toute cette violence qui se balade

Au fond d’mon ventre, j’ai comme un loup - garou...

Et si le monde court à sa perte

Ne peut on garder le sourire

D’un simple coup magique de baguette

Rire...rire...rire...être heureux...rire

Faudrait p’t’être que je me maîtrise

Q’j’arrête de déconner enfin

L’Amour remet toujours la mise

Mais l’homme n’aime pas perdre la main

Le fric çà s’ramasse à la pelle, à la pelle t’entends ?

T’es vraiment trop con pour comprendre

Notre société, ses p’tites ficelles

Et le mode d’emploi...Tout est à vendre

Tout est à vendre

O mon Amour, mon alizé

J’ai bien envie de foutre le camp

J’n’avais pas vu en pointillé

Qu’ils toucheraient aussi aux enfants...non

Et si le monde court à sa perte

Ne peut on garder le sourire

D’un simple coup magique de baguette

Rire...rire...rire...être heureux...rire

 

 

 

 

 CELA T’A TOUJOURS BIEN PLU

 

 

Si je ne vois que la nuit et ma peine

Et O combien cette vie nous malmène

Si je ne vois que la nuit qui m’entraîne

Toujours plus bas, là où tout se déchaîne

J’entraperçois au-delà de l’obscène

De la haine et d’cette putain de vie de chienne

Comme un espoir. Est-ce un délire. Une reine

Du sabbat qui s’extasie. Qui serait mienne

Si je tombe avant que l’aube ne se pointe

Q’une fois de plus le diable en moi éreinte

Jusqu’au fond d’mon âme. En une dernière quinte

De toux. Elle me fera trembler. Absynthe

Absentez-vous. Et moi, en une dernière feinte

J’irai jusqu’au bout. Sans aucune plainte

Comme un espoir fou. Echapper aux maintes

Sombres idées qui m’enserrent de leur étreinte

Là. Je rendrai coup pour coup

Jour et nuit je pense à toi. Du fond de mes rêves

Tu arrives. Me mets à nu. Et oui, j’en crève

J’en crèverai. J’en crèverai. Tant et plus

Jour et nuit je suis un chien qui erre, qu’on achève

A cou d’triques. A coup d’glaive. Ah ça il l’a bien voulu

Mais je me relève. Je me relève

Cela t’a toujours bien plu

Oui cela t’a toujours bien plu

Cela t’a toujours bien plu

Cela t’a toujours bien plu

Oui cela t’a toujours bien plu

Oh Oh Oh

Si je ne vois que la nuit et ma peine

Et O combien cette vie nous malmène

Si je ne vois que la nuit qui m’entraîne

Toujours plus bas, là où tout se déchaîne

J’entraperçois au-delà de l’obscène

De la haine et d’cette putain de vie de chienne

Comme un espoir. Comme un espoir.

 
 

 

 

 

 DES LENDEMAINS QUI DANSENT

 

Fais moi des lendemains, des lendemains qui dansent

Mon ami…jour et nuit, elle le dit

Elle m’énerve…elle m’énerve

Fais moi des lendemains, des lendemains qui chantent

Chante mon ami, chante.. Fais-moi rire..

Elle le dit, çà aussi, j’le jure

 

J’ai un peu d’impatience, attendre, c’est pas ma transe préférée

J’fais c’que j’ai avec les moyens du bord

Encore un effort, on arrive au port, toute allure

 

Fais moi des avances, j’ai un courant il me lance, lance

Non pas là… c’est au cœur, c’est l’plus beau

Sens comme il bat. Tout là-haut, tout là-haut

 

J’voudrais tant qu’on embellisse le monde

Au travail

Hey, vaincre, vaincre la bête immonde

Fais moi des lendemains, des lendemains qui dansent

Mon ami…jour et nuit, elle le dit

Elle m’énerve…elle m’énerve

Fais moi des lendemains, des lendemains qui chantent

Chante mon ami, chante.. Fais-moi rire..

Elle le dit, çà aussi, j’t’assure

 

J’ai un peu d’impatience, attendre, c’est pas ma science préférée

J’fais c’que j’ai avec les moyens du bord

Encore un effort, on arrive au port, toute allure

 

Fais moi des avances, j’ai un courant il me lance, lance

Non pas là… c’est au cœur, c’est l’plus beau

Sens comme il bat. Tout là-haut, tout là-haut

 

Faudrait voir aller voir l’intérieur

De nous-mêmes

Y puiser plein d’amour

Verser sur la haine,           ‘’ je t’aime ‘’

Fais moi des lendemains, des lendemains qui dansent

Mon ami…jour et nuit, elle le dit

Elle m’énerve…elle m’énerve

Fais moi des lendemains, des lendemains qui chantent

Chante mon ami, chante.. Fais-moi rire..

Mais elle m’énerve, elle m’énerve

 

A la fin

 

 

 

 

 Battus par les vents

 

 

Ne me raconte pas d'histoires. Nous nous sommes rencontrés

Sur des sentiers battus par de multiples vents

Vent d'Autan, Alizé, Blizzard, Mousson, Mistral, Simoun, Sirocco, Tramontane

Zéphyr. Oui, Zéphyr

J'me souviens bien de ces sentiers étroits, escarpés

Qui n'menaient vraiment nulle part, semblait-il

Et on n'y voyait rien à trois mètres

On n'y voyait rien à deux mètres. A un mètre

On n'y voyait rien. On n'y voyait rien

 

 

Ne me regarde pas comme ça. Et même si j'ai bien changé

Même si j'ai dérapé, cette flamme je l'ai encore

Elle brille à jamais dans mon regard

Et c'est toi qui l'y a déposée. Un soir d'été

Etait-ce à la Jamaïque, au Mexique, en Arizona,

Au Canada, dans les bas-fonds d'Paris

Est-ce que j'sais moi, est-ce que j'sais

 

 

Une nuit  tu m'as dit Je suis dans l'connais toi

Et j'ai appris à m'connaître. Ah ça oui !

Et j'ai creusé, creusé. J'espérais trouver une pépite

Oui de l'or. De l'or pur, quoi !

Ah, ah, ah, de l'or pur

Mais toujours de la boue. Toujours de la boue

Et des gravats

 

 

Le temps a passé. Je n'fais plus l'coup d'poing

J'ai même de bonnes manières qui m'sont nées

Et ça. Ne me plaît pas trop. J'en parlerai à mon égo

Il m'aime de moins en moins, l'imbécile

Mais je n'regrette Nada. Nada. Moi qui voulais l'aventure

J'ai été servi. Et des coups j'en ai reçus. J'en ai donnés aussi

Jamais avec méchanceté. Promis. Juré. Craché

Toujours avec civilité. Et c'était mérité

Oui c'était mérité. C'était mérité

 

Et même si c'est pas tout à fait vrai

On fera en l'état

Même si c'est pas tout à fait vrai

Basta

Basta

Basta

 

 

 

 

 

 

 

 TOUTES CES LIGNES

 

Ce que j'aime en toi : ton odeur

J'en ai marre de ma fausse pudeur

Je veux changer l'ordre des valeurs

Tu es ma star, je dis : moteur

 

Mais j'ai toujours ce venin

Il peut tellement détruire

Alors écoute ce refrain

Ensuite il faut partir. Partir. Partir. Partir                                Partir

            

Ce que j'aime en toi : toutes ces lignes

            Et creuses et pleines que je souligne

            De mes mains. Et quand ton œil cligne

            De petites rides qui t'égratignent. T'égratignent. T'égratignent

 

Moi j'ai toujours ce venin ….

            

Ce que j'aime en toi : l'insomnie

            Elle ronge tes nuits et puis tant pis

            Si au matin tu restes au lit

Je désapprend à faire du bruit. Faire du bruit. Faire du bruit.

Faire du bruit

 

Mais j'ai toujours ce venin ….

            

Ce que j'aime en toi : ton humeur

            Vagabonde, pleine de fureur

Comme une bombe. Et soudain dans l'heure

Qui suit, tu reviens l'air moqueur. L'air moqueur. L'air moqueur

 

Moi j'ai toujours ce venin ….

            

Voilà tu es ma Belle de jour

            La nuit, c'là n'a plus vraiment cours

            De déclarer sa flamme. J'suis sourd

            Dingue à leur critique, mon Amour. Mon Amour. Mon Amour. Mon Amour

 

 Mais j'ai toujours ce venin ….

 Moi j'ai toujours ce venin ….

 

 

 

 

 

 COLIBRI

Ce n'est pas demain la veille

Qu'il y aura des colibris

Dans le fond de ton jardin

Tu prends ton mal en patience

Tu attends tout de la vie

Un chevreuil, un marcassin

Moi je n'ai pas mon pareil

Pour attraper un serpent

Marcher trois jours et trois nuits

Ce que je ne sais pas faire

C'est dire à Nina "je t'aime"

Peut-être un, deux colibris

Je ne l'ai même jamais su

Je ne l'ai même jamais su

Les larmes sont à Dieu Si tu les verses Sans penser à Lui Tu les Lui voles

Un voleur de grand chemin

Un braconnier, un malandrin

Je mets la main sur le cœur

Ma Nina est une catin

J'irai ramasser du thym

J'ai brisé l'ordinateur

On m'a fait un appel d'offre

Pour le champ aux marronniers

Mais qu'est-ce que j'vais faire de toi

Si tu joues la fille de l'air

T'es toute juste bonne à marier

Est-ce que tu voudrais de moi

Tu ne m'as pas répondu

Tu ne m'as pas répondu

Tu ne m'as pas répondu

Les larmes sont à Dieu Si tu les verses Sans penser à Lui Tu les Lui voles ma Nina

Hara-Chrysma Gloria Mahabharata et Kâma-Sûtra

Les larmes sont à Dieu Si tu les verses Sans penser à Lui Tu les Lui voles ma Nina

Hara-Chrysma Gloria Mahabharata et Kâma-Sûtra

Dans la chaleur de la nuit

Un cœur qui bat la chamade

Il n'en verra pas la fin

Ce n'est pas demain la veille

Qu'il y aura des colibris

Et à chacun son destin

Nina a pris le départ

Elle voudrait bien me faire rire

Tant qu'il y aura du mouvement

Et sur ses lèvres et même pire

Oui j'aurai la meilleure part

Je trouve cela épatant

Ah le silence me tue

Ah ce silence me tue

Ah le silence me tue

Les larmes sont à Dieu Si tu les verses Sans penser à Lui Tu les Lui voles ma Nina

Hara-Chrysma Gloria Mahabharata et Kâma-Sûtra

Ce n'est pas demain la veille

Qu'il y aura des colibris

Dans le fond de ton jardin

Moi je n'ai pas mon pareil

Pour attraper un serpent Parfois je trouve un refrain Parfois je trouve un refrain Parfois je trouve un refrain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 LES BELLES MANIERES

 

 

Ah ! les belles manières que voilà, on est beau

Tu as du savoir-faire, mais t’en fais un peu trop

Crois-moi la stratosphère n’est pas dupe et là-haut

 Il ne faut plus leur faire, entends tu les bravos, bravos, bravos

 

  

Je ne suis pas des leurs

Et d’ailleurs je suis libre

 Je n’ai jamais volé

 Mais..j’aime tant les oiseaux

 Ils me disent ‘’ pareil, pareil

 Où va t-on ? Que fait-on ?

 Pareil, pareil

 Les hommes sont trop cons

 Les hommes sont trop cons..pareil, pareil ‘’

 

 

 

Ah ! les belles manières que voilà, on est beau

 Tu la joues planétaire, mais t’en fais encore trop

 Crois moi la stratosphère n’est pas dupe et là-haut

 Il ne faut plus leur faire, entends-tu leurs bravos …

 

 

 

Je n’étais pas moi-même

Et d’ailleurs j’veux qu’on m’aime

 Quand même, quand même

 Que l’on m’aime

 Quand même, que l’on m’aime

Avant que de pouvoir, avant que de vouloir

 Vouloir…aimer les autres

 Vouloir, vouloir…aimer l’autre

 

 

 

Ah ! les belles manières que voilà, on est beau

 Tu crois au grand mystère, mais t’en fais toujours trop

 Crois-moi la stratosphère n’est pas dupe et là-haut

 Il ne faut plus leur faire, entends tu les bravos, bravos, bravos

 

 

 

J’aime tant les oiseaux

 Ils me disent ‘’ pareil, pareil

 Où va t-on ? Que fait-on ?

 Pareil, pareil

 Les hommes sont trop cons

 Les hommes sont trop cons ‘’

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 SOIS  LENT

 

 

Je pratique la liberté

 Armé d'un stylo

Quelques rames de papier

 Les mots c'est comme du T.N.T

Ça s’crie à Tue-tête

 


 

Moi ça fait  longtemps qu'j'ai fait sauter la banque

 La banque de données qu'j'ai dans l'ciboulot

 Elle a pas fait OUF

 Tout dégueulé. Recraché. Bingo !

 

Faut dire

Cà commençait à couiner dans tous les sens

 La nuit j'me réveille en sursaut

 " Alors, t'as toujours pas compris

 La gueule grande ouverte

 C'est l'histoire que tu t'es assignée

 Assume

 Va sur les scènes !

 Aux quatre coins d'l'héxagone

 Et ailleurs. Surtout ailleurs

 En France y sont long à la comprenette

 Leur scénario rentable, y en peuvent plus

 Ont perdu l'instinct d'survie

 La France, est-ce qu'elle croit en demain?

 La matière l'a bouffée. Bouffie

 Tant mieux si t'as compris çà

 Laisse-leur

 Leur nausée de lendemains d'fête

 Pratique l'horizon

 La chasse au trésor

 Joue avec ton fils

 Désintoxique-le

 De toutes ces études qui l'ont berné

 Ils n'en f'ront pas un "Trader"

 Crois-moi "

 

Demain j'irai à la lune

 Elle est bienveillante

 Quant au soleil !

 Je commence à m'en méfier

 Tout c'qui brille, mauvais pour la santé

 

 

Relis Proust

 Il était asthmatique, pédé, bourgeois

 Tu comprends maintenant

 C'est la souffrance qui nous rend plus humain

 J'ai envie d'poser mon sac tellement c'est du lourd

 Mais y'a encore du Taf

 

Si un jour

On s'croise et que j'baisse les yeux

 Crache-moi au visage

 Si j't'envoie pas un uppercut

 Tu peux dire que j'suis mort

 Mort aux cons

Mon chien il voudrait aller s'balader

 Les humains il en peut plus

En a fait l'tour

 Cà fait longtemps qu'il est dans la confiance, lui

 

Des synonymes, des rimes

 J'en ai des caisses entières

 Qu'est-ce qu'on en a à foutre de la culture

 S'il n'y a pas d'émotion

La poésie çà s'décline pas en rendement

 HEC n'a rien à voir avec nous

 Sois  lent.   Oui …lent

 

Y'a des jours çà va plutôt bien

 Je suis léger comme une plume

 Mais

 Je pratique la liberté

 Armé jusqu'aux dents

 Je vais à l'intérieur de moi-même

 Et là c'est chaud, brûlant

 J'ai toujours aimé l'danger

 

Post-scriptum

 Si t'as accouché d'un pétard mouillé

 Change de style

 Ton style c'est ton cul comme disait l'autre

 Faut s'mettre à poil

 Commence par exister

 

Le Bing – Bang

 

 

 

 

 

 

 

 

 La  Fée  Mélusine

 

 

Toi, ne me montre pas du doigt

Lorsque je prends de la résine

Je fume ! Ne me dis pas pourquoi ? pourquoi ?

 Demande à la Fée Mélusine

 

Non, ne me montre pas du doigt

 Lorsque je trinque avec mon spleen

 J'ai pris monstrueusement du poids. Je crois, je crois, je crois

 Oui, la bascule, c'est ma copine

 Toi, ne me montre pas du doigt. Ne me montre pas du doigt

 Ne me montre pas du doigt

 

 

Non, ne me montre pas du doigt

Lorsque je vais sur la colline

 Car chez moi, c'est vraiment tout froid, tout froid

 J'adore l'odeur des capucines

 

Toi, toi, toi, ne me montre pas du doigt, ne me montre pas du doigt

Si tu voulais, je f'rais la fille

 Je suis un peu pédé. Je crois, je crois. Tu crois ?

 A l'école on m'app'lait "Gentille"

 Non, ne me montre pas du doigt. Ne me montre pas du doigt

 Ne me montre pas du doigt

 

 

Toi, ne me montre pas du doigt

 Je sors d'H.P, tout part en vrille

 Tu ferais quoi, de toi à moi ? Tu f'rais quoi de toi à moi ?

 Si mon cerveau se dégoupille

 

Non, ne me montre pas du doigt. Ne me montre pas du doigt

 J'ai pris 15 ans. Bientôt la quille

 Mais j'ai le trac. J'me dis parfois, parfois, parfois

 Envie d'rester derrière les grilles

 Non, ne me montre pas du doigt. Ne me montre pas du doigt

 Ne me montre pas du doigt

 

Toi, ne me montre pas du doigt

 Lorsque je prends de la résine

 Je fume ! Ne me dis pas pourquoi ? pourquoi ?

 Demande à la Fée Mélusine

 

 

 

 

 


 

 LES GRANDES JORASSES

 

 
 

Emmène-moi sur les montagnes russes

J'n'ai pas envie d'passer mon temps

A me traîner. A faire le Gugusse

Jusqu'à mon prochain enterrement. Mon prochain enterrement

 

J'voudrais bien d'une vie : Rock and Roll

Avec des Tsshheis, avec des Whaaa !

Enfin une vraie vie de mariole

 Qui s'termine dans un grand fracas.   Dans un grand fracas

                                                                                 Oui dans un grand fracas

 

J'ai des goûts d'luxe. J'veux qu'ça brille jusqu'au firmament

Et que là-haut me voient et mon Papa et Maman

Qu'ils frappent dans leurs mains en disant " C'est bien, c'est bien

Il a le rythme dans la peau. C'est la famille. On n'est pas des chiens

Nous on l'a toujours soutenu.  Et là-haut, Oui là-haut

On y a toujours cru

 

Emmène-moi sur la côte d'Azur

 Là où les virages sont bien tortueux

 Je veux savoir de quelles blessures

 Je peux guérir, lorsque nous sommes deux. Lorsque nous sommes deux

 

 

O mon Amour, j'n'ai rien promis

 Sauf la violence de nos rapports

 Et si je t'aime, j'aimerai Paris

Toujours plus fort. Toujours plus fort. Oui, toujours plus fort

 

REFRAIN

 

Allons pour la belle randonnée

 Et pourquoi pas les Grandes Jorasses

 Aller faire un dernier pied d'nez

 A la mort, cette vieille connasse. Pauvre vieille putasse

 

Dans le sublime soyons parfait

 Oublions jusqu'à nos égos

 Pour enfin avoir cette paix

 Qui rend si fort et qui nous rend si beau.  Oui tellement beaux

 

REFRAIN

 

On y a toujours cru

 

 

 

 

 

 JE TE SUIS  (Passe par les villages)

 

 

Passe par les villages. Je te suis

Joue le jeu. Ne sois pas l’personnage principal

Cherche la confrontation, mais n’aie pas d’intentions

Évite les arrière-pensées. Ne tais rien. Sois doux, fort et malin.

Interviens et méprise la victoire

Je te suis. Je te suis. Je te suis. Je te suis

 

N’observe pas. N’examine pas. Reste prêt pour les signes, vigilant

Sois ébranlable. Montre tes yeux

Entraîne les autres dans ce qui est profond

Passe par les villages et prend soin de l’espace

 

Considère chacun dans son image

Décide enthousiasmé. Echoue dans un grand calme

Je te suis. Je te suis. Je te suis. Je te suis

 

Surtout aie du temps et fais des détours

Laisse toi distraire. Mets-toi en congé

Ne néglige la voix d’aucun arbre

Ne néglige la voix d’aucune eau

Donne des forces aux inconnus

Penche toi sur les détails

Pars où il n’y a vraiment personne

Je te suis. Je te suis. Je te suis

 

Fous-toi du drame du destin

Et dédaigne le malheur

Apaise le conflit par ton rire

Mets-toi dans d’immenses couleurs

Sois dans ton droit

Je te suis. Je te suis. Je te suis

Et que le bruit des feuilles devienne doux

Car la campagne continue à faire du bien

Laisse les autos errer comme des monstres

Passe par les villages. Les yeux grands comme le monde

Je te suis. Je te suis. Je te suis. Je te suis

Et cessons de remplir de nos visages d’ombre

Les wagons du métro

Esclaves de la réalité que nous sommes

Non, ne montre à personne ton pays natal

Que cela n’soit plus encore une fois la guerre

Passe par les villages

Je te suis

 

   Paroles : Peter HANDKE - Musique : Philippe Guiraud

 

 

 

 VIF – ARGENT

 

Je suis venu te dire que je reviens

Je ne me sens vraiment pas trop trop bien

Putain ce n'est pas rien que de le dire

Mais je ne vais pas te jouer les martyrs

J'ai tout foutu en l'air, je m'en excuse

D'accord c'est un peu tard, mais y'a pas de ruses

Si tu m'reprends, je serai ton amant

Un mari, je te ferai des enfants

Des enfants, des enfants, c'est vivant

Je suis venir te dire que j'étais las

Complètement lassé du falbala

J'en ai bien profité, tu peux me croire

J'ai dégueulé ma vie, un vrai pressoir

Maintenant je lis du Theillard de Chardin

Du Charles Péguy, j'n'y comprends rien à rien

Si tu veux d'moi à nouveau sur le champs

Si tu l'veux fort, je te fais un enfant

Un enfant, un enfant, vif-argent

Je suis venu te dire '' le monde est fou

Le monde est fou à lier, mais je m'en fous ''

Foutu ce n'est pas rien que de le dire

Tout c'que je veux, c'est bien de t'envahir

J'ai tout compris à la vie et je vis pour toi

Un seul de tes rires me suffit

Si tu m'acceptes à nouveau sur les rangs

C'est juré, je te ferai plein d'enfants

Des enfants, des enfants, quel présent

quel présent

Je suis venu te dire que je reviens

Je ne me sentais vraiment pas très bien

Putain ce n'est pas rien que de le dire

Laisse-moi encore entendre un de tes rires

Laisse-moi encore entendre un de tes rires

entendre un de tes rires

un de tes rires

 

 

 

 

 

 ETERNELLE SENTINELLE

 


 

C'est un éternel amour

Qui se dessine en plein jour

 Parfois au creux de la nuit

 Entre le vent et la pluie

 

J'aime le vent qui s'efface

 Entre les gouttes fugaces

 Le magicien de la terre

 C'est le vent il est mon frère


 

Frère je sais lorsque tu pleures

La planète elle se meurt

 J'aime mes frères humains

 Même s'ils ne comprennent rien

 Et ils ne comprennent rien

 

Le soleil joue à cache-cache

 Mais sa tendresse est coriace

Est-ce lui l'Ange Gabriel

 Plein de vie et d'étincelles

 

Le soleil joue à cache-cache

 Et parfois même il se fâche

 Toujours là, toujours fidèle

 Eternelle sentinelle

 Toujours là, toujours fidèle

 Immortelle sentinelle

 

C'est un éternel amour

 Qui se dessine en plein jour

 Parfois au creux de la nuit

 Entre le vent et la pluie

 Entre le vent et la pluie

 

J'aurais bien voulu te dire

 L'arc-en-ciel et tous ses rires

 Tu me dis qu'il se fait tard

 Pas question d'avoir l'cafard

 

J'aurais bien aimé te dire

Les étoiles et l'avenir

 Tu me dis qu'il se fait tard

 Pas question d'avoir l'cafard

 Pas question d'avoir l'cafard

 

C'est un éternel amour

 Eternel est son amour

 Eternel est son amour

 

 

 

 

 

 

 V A L E T

 

 
 

        I want you, I want you, you know

         I love you, I love you

Désemparé le vent ne savait plus très bien

Où donner de la tête, alors il se coucha

 Laissant dans la nuit noire les nuages aériens

 Et leur envie soudaine d’un quelconque crachat

 

Il pleuvait sur la ville, dans l’âme des passants

 Peut-être sur la femme qui un jour me verrait

 Aller à sa rencontre. Encore combien de temps

 Avant qu’elle ne me dise ‘’ j’ai pour toi un secret ‘’

 I want you, I want you

You know

 I love you, I love you

 

Je n’avais plus sommeil, alors je pris ma rue

 Pour bientôt la laisser à ses huit réverbères

 D’excellents chiens de garde, mais aucun n’accouru

 Quand je sifflais la truite que j’appris de Schubert

 

Ainsi sur le goudron ma tête toute vide

 Afin de l’aérer, j’allais vers l’inconnu

 J’allais d’un pas tranquille, mais je devins livide

 La femme précitée était là toute nue

 I want you, I want you

 You know

 I love you, I love you

 

De grands cernes bleutés ruisselaient sous ses seins

 Les faisant bien plus gros que mes rêves érotiques

 N’en ont jamais conçus. Je dis çà à dessein

 Car en fait j’aime choquer, j’aime aussi l’art gothique

Ses jambes montaient haut pour accrocher ses hanches

Qui n’en finissaient pas d’un long balancement

 J’en avais mal aux yeux, alors d’une avalanche

De mots, je lui appris que j’étais son amant

I want you, I want you

 You know

 I love you, I love you

 

Elle rit bien sûr de voir ma précipitation

 Je m’en voulais déjà, mais déjà je râlais

 Car je mis tout en œuvre et à la réflexion

 La mort fut bien la reine et moi un bon valet

 I want you, I want you

 You know

 I love you, I love you

 

I want you, I want you

 You know

 I love you

 

 

 

 

 

 

 Un homme imparfait

 

 

Laisse-moi te donner un peu d’amour

Même si l’on ne se connaît ni d’Eve ni d’Adam

 Laisse-moi te donner le bonjour d’un homme imparfait

 Mais, je n’suis pas le seul, ah non

 Je ne suis pas le seul, homme imparfait

 Mais je voudrais toucher le nirvana

 Avec toi        On ira quand tu voudras            

 

C’est tout d’même fort que l’on n’puisse pas dire çà

 Sans passer pour un con

 Où va le monde en l’état

 Et la haine. Elle crée des vocations. Tu le sais

 Quels drôles d’histoires… Dans ma mémoire

 Où va l’histoire? Je ne sais pas. Mais je n’veux pas…

 

Laisse-moi te donner beaucoup d’amour

 Même si l’on ne se connaît ni d’Eve ni d’Adam

 Laisse-moi te donner le bonjour d’un homme imparfait

 Mais je n’ suis pas le seul.  Ah non

 Je ne suis pas le seul homme imparfait

 Mais, je voudrais   te raconter la vie

 T’aime bien l’acrobatie ?  Dis-moi Oui,  dis-moi Oui

 

Aurais-je le tort de vouloir changer tout

 Et tout le superflu

 Où va le monde en l’état

 Pas de manuel, pas de malentendu    Tu le sais

 

Quels drôles d’histoires

 Dans ma mémoire

 Où va l’histoire

 Je ne sais plus

 Mais je n’veux plus …….

 

 

 

 

 

 

 DRÔLE DE FÊTE

 

 

Tu n'as rien à prouver, tu y vas et c'est tout

Dans la jungle des villes, et tu rends coup pour coup

Tu n'as besoin de rien, ni de moi ni personne

 Dégage de mon chemin, est-ce que moi je te sonne?

 

Tu n'as besoin de rien, ni d'amour ni de sentiments

Et tout l'tremblement, est-ce que moi je mens?

Tu y as cru toi aussi à toutes ces merveilles

                         Veille, jusqu'à des heures indues, pour avoir le salut

 Tu y as cru toi aussi à de vraies fiançailles

                         Vaille que vaille, fallait décrocher la médaille

                         Que le ciel t'entende et c'est déjà pas si mal

                         Un signal, mais que dalle

 Pas d'signal

Tu n'as rien à prouver, ni à moi ni personne

Dans la jungle des villes, c'est ton pas qui résonne

 Tu n'as besoin de rien, poings serrés et surtout

 Dégage de mon chemin, car je rends coup pour coup

 

Tu n'as besoin de rien, ni d'amour ni de sentiments

 Restons élégants, en bon artisan

 

Tu y as cru toi aussi aux fabricants de rêves

                         Rêve. Nous sommes des animals, c'est déjà pas si mal

 Tu y as cru toi aussi à une autre planète

                         Mais arrête, où il y aurait toujours une fête

                         Moi je veux des lampions et que tourne la tête

                         A tue-tête. Tout s'achète et se jette

 Drôle de fête

 

Tu n'as rien à prouver, c'est ton pas qui résonne

 Tu n'as besoin de rien, tu dépends de personne

 

De personne

 

De personne, de personne                    De personne, de personne

 

 

 

 

 

 

 CHANTER LA NUIT

  

 

Je vais chanter la nuit

 Et rien que pour celui qui erre jusqu'au petit matin

 Entre les néons le néant, les gyrophares, les klaxons

 Les flaques d'eau, le dos courbé, j'ai mal aux mains

 J'ai mal aux pieds.            Soleil soleil

 Réchauffe-le.          Soleil,            Soleil,            Réchauffe-le

 

 

Je vais chanter la nuit

 Et rien que pour celui qui, derrière le verre dépoli

 De sa cellule attend. Un jour de plus

 Un jour de moins. Processus implacable

 Nous sommes tous formidables.         Soleil Soleil

 Réchauffe-le.          Soleil,            Soleil,            Réchauffe-le

 

 

Je vais chanter la nuit

 Et rien que pour celui qui, à l'hosto, trempé de sueur

 Insulte l'infirmière. Qu'elle heure est-il. Mais y'a plus d'heure

 J'veux pas souffrir. Donnez- m'en un peu. Donnez- m'en un peu

 Soleil Soleil

 Réchauffe-le.          Soleil,            Soleil,            Réchauffe-le

 

 

Je vais chanter la nuit

 Et rien que pour celui et celle qui font l'amour sans bruit

 Avant d'être séparés pour des années. Circulez

 Les flaques d'eau, le dos courbé. J'ai mal aux mains

 J'ai mal aux pieds. Soleil Soleil

 Réchauffe-les.        Soleil,            Soleil,            Réchauffe-les

Soleil,            Réchauffe-les

 

 

 

 

 


 

 TU AURAIS DU PARLER

                             (It’s like an old ceremony)

 

 

Tout débuta jeudi. Tu rentrais d’un travail

 Effectué en banlieue. Et soudain tu tressailles

Ils t’ont pris dans la rue. La police secrète

A ses méthodes à elle. Dans la foule, si discrète

 

Loin des yeux, coup au coeur. Tu sais ce qu’ils vont faire

 Dans la voiture qui roule, entends-tu ces artères

 Elles bousculent tes tempes. Et pourtant, le courage

 Il était prés de toi. Mais te voilà en nage

 

Why is this man alone ?

   Why is this man bloody ?

  Why is this world crazy ?

 It’s like an old ceremony

 It’s like an old ceremony

 

Tu voudrais bien qu’elle roule et s’enroule contre un arbre

 La voiture et toi-même et leur regard de marbre

 Surtout ne pas stopper devant cette villa

 Où, tes amis l’ont dit. Tout se passera là

 

S’ils te prennent....Ils m’ont pris. Je ne regrette rien

 Comme le dit la chanson. Non, je ne regrette rien

 Et n’ai plus de mémoire. Ni même de sensation

 Dans ma tête tout est noir. Mais je fais attention

 

Refrain

 

Trois brocs d’eau sur le corps. Et l’électricité

 Qui me broie, qui me mord. Je me disais athée

   Ah, les mots sont les mots. Quelques phrases, tout s’arrête

 Ne plus penser à rien. Et je hurle dans ma tête

 

Refrain

 

Une lame de rasoir. Elle te coupe la langue

 Et le sang coule rouge sur ta raison qui tangue

 ‘‘ Tu aurais dû parler ’’ entends tu au lointain

 Un dernier coup au ventre et la lampe s’éteint

 

Refrain

 

 

 

 

 

 

 VOLTIGEUR

 

 

Elle avait sur le cœur un poids mort

 Il brisait tous ses sens et si fort

 Et si fort que l'on soit auprès d'elle

 Rien n'y faisait car toujours ce bruit d'ailes

 Voltigeant tout autour tel un ange

 Lui disait il faudra que tu changes

 

Elle changea et son coeur devint d'or

 Brisant toutes ses chaînes et si fort

 Elle comprit que pour s'en libérer

 Le poids de ses chaînes lui fit peser

 Elle comprit que pour s'en libérer

Le poids de ses chaînes on fit peser

 

L'avez-vous vue passer dans la rue

 Tête haute, taille fine, les seins nus

 Regardant dans les yeux tous les hommes

 Prête à tout pour qu'ils dépassent les bornes

 Belle et fière avec l'air qu'elle chantonne

 Ils disent "Est-ce une putain ? Est-ce une fée ?" mais

Tous connaissent son nom  Liberté

 Tous connaissent son nom 

 Tous connaissent son nom 

 

Elle regarde dans les yeux tous les hommes

 Prête à tout pour qu'ils dépassent les bornes

 Ils disent  "Est-ce une putain cette inconnue ?

 Ou une fée ?

 

 

Je ne l'ai pas vue non non non j'étais dans les nu…..ages

 Ce n'est plus d'mon âge

 Où sont mes œillères ? J'ai bien trop à faire

 

Elle regarde dans les yeux tous les hommes

 Prête à tout pour qu'ils dépassent les bornes

 Belle et fière avec l'air qu'elle chantonne

 Ils disent  "Est-ce une putain cette inconnue ?

 Ou une fée entre-aperçue // entre-aperçue // entre-aperçue 

 

Voltigeant tout autour tel un ange

 

 

 

 

 PIVERT (Keep your self-control)

 

 

Si tu veux vraiment devenir mon ami

Pas celui d’un jour, mais celui que l’on garde

Bien au creux, bien au chaud tout au long d’une vie

Que cette vie s’fasse et que le bon Dieu nous garde

Keep your self-control

 

 

J’ai rencontré des gens du métier, curieux

Toujours prêts à te donner le bon conseil

‘’ Change de style ‘’, moi j’répondais ‘’ Bien sûr Monsieur ‘’

Mais une petite voix me glissait à l’oreille

Keep your self-control Hey

 

 

Avez-vous vu passer cet oiseau des îles

Drôle de tenue pour affronter nos hivers

Des plumes partout..on n’met pas çà dans nos villes

On pourrait vraiment croire que c’est un pivert

 

 

Tu m’jettes un sort, j’te rentre dedans, c’est la zone

Les flics, la tôle, tous les clichés sont en place

Pourquoi n’irions nous pas dans l’œil du cyclone

Chacun sa voie, chacun son truc dans l’espace

Chacun sa voie, chacun son truc dans l’espace

Keep your self-controlManKeep your self-control

 

 

Come on, come on every body

Le monde se trouverait-il dans la même galère

Avec comme mot d’ordre pas vu pas pris

Regarde ses yeux. On y voit deux pics de verre …

 

 

Ce soir j’raconte des histoires à ma p’tite fille

Le contre pied de mes chansons à la masse

Demain j’t’offrirai une glace à la vanille

Cette nuit fait des rêves où l’espoir a sa place

Cette nuit fait des rêves où l’amour a sa place

Keep your self-controlBaby

 

 

Si tu veux vraiment devenir mon ami

Pas celui d’un jour, mais celui que l’on garde

Bien au creux, bien au chaud tout au long d’une vie

Que cette vie s’fasse et que le bon Dieu nous garde

Keep your self-controlmy friendKeep your self-control

 

 

 

 

 

 DANSEUR

 

 

Apaise les hommes au cœur furieux

Fais-les danser, ouvre leur poing

Qu’ils renoncent à croiser le fer

 

Apaise les hommes au cœur furieux

Ce n’est pas rien. Vouloir le bien

Demande des qualités. Un savoir-faire

 

Apaise les hommes au cœur furieux

Fais-les vibrer

Au quotidien de la beauté

La majesté de l’éphémère

Le don gratuit qu’est la lumière

 

La lumière ce n’est pas ordinaire

Ce n’est pas ordinaire la lumière

 

Avec leurs machines incroyables

Qui font un bruit effroyable

Ils croient vraiment arriver à leurs fins

 

Mais il n’y a pas assez de musique

Pas assez de musique

Pas de musique  dans le cœur

Pas de musique dans le cœur

 

Il avance.  Qu’il s’avance le Danseur

Qu’il nous montre les pas à faire au-d’ssus du vide

Et comment toujours garder l’équilibre

 

Garder son équilibre

Garder son équilibre

 

Et comment rester libre

Et comment rester libre

Et comment rester libre

 

Libre

 

 

 

 

 En descendant vers le Sud

 

En descendant vers le Sud, à la tombée d'la nuit

J'ai rencontré l'homme de la Mancha

Je n'ai pas pour habitude de changer d'trottoir

Lorsque je croise un grand échalas

Il a des mœurs bizarres, il se rue sur moi

Pour m'entraver, dit : "Halte-là, noble Iroquois

J'ai envie de comprendre

Je suis las de t'attendre

Pourrais-tu nous apprendre "

 

Mais l'Indien n'veut rien entendre : " Get out

Ma sagesse n'est pas à vendre

Je veux rester dans la paix, à jamais "

 

"Hombre! Je n'te tuerai pas tout de suite

Mais tu vas goûter à mon sabre

Au point où nous en sommes

Nous n'avons plus rien à perdre My friend

Si tu n'me le dit pas très vite

Cela va être une danse macabre

J'ai peur que l'homme que tu es, n'implore grâce My friend

 

Ton secret pour avoir la sagesse

Ne serait-ce l'éternelle ivresse

Qui inonde ton regard

Donne-la, donne-la, donne cette ivresse" My friend

 

En remontant vers le Nord, dans la clarté de l'aube

J'ai rencontré Jeanne d'Arc la Pucelle

Je n'ai pas pour habitude de changer d'trajectoire

Lorsque je croise une belle immortelle

Elle est magnifique, envoie des baisers

Pleins d'promesse, dit : " Halte-là, fière sentinelle

J'ai envie de comprendre

Je suis lasse de t'attendre

Pourrais-tu nous apprendre "

 

Mais l'Indien n'veut rien entendre : " Get out

Ma sagesse n'est pas à vendre

Je veux rester dans la paix, à jamais "

 

"Amour! Je n'te tuerai pas tout de suite

Mais tu vas goûter à ma lance

Au point où nous en sommes

Nous n'avons plus rien à perdre My friend

Si tu n'me le dit pas très vite

Cela va être une drôle de danse

J'ai peur que l'homme que tu es, n'implore grâce My friend

 

Ton secret pour avoir la sagesse

Ne serait-ce l'éternelle ivresse

Qui inonde ton regard

Donne-la, donne-la, donne cette ivresse My friend

Donne-la, donne-la, donne cette ivresse"

 

 

 

 

 

 

 TU FAIS BIEN LES CHOSES

 

 

Quand même tu fais bien les choses

 Et jamais à moitié

 T'as même pas d'overdose

 A nous l'avoir confiée

 A nous l'avoir donnée

Ou bien serait-ce un prêt ? J'n'y comprends vraiment rien

 Mais la Nature est si belle

 J'ny comprends vraiment rien

 C'est comme une étincelle

 

C'est comme une étincelle

 Ou bien comme l'hirondelle

 Qui se tire, s'fait la belle

 Tout là-haut Tout là-haut

 Moi aussi, je sais des choses

 Emmène-moi sur l'autre rive

Je veux mourir

 Emmène-moi je veux mourir à tous ces faux désirs

 Je veux vivre, vraiment vivre

 

Quand même tu fais bien les choses

Et nous moins qu'à moitié

 Jusqu'à nos portes closes

 Quand s'en vient l'étranger

 On peut garder la pose

 C'est nous qui sommes piégés Est-ce que j'n'y comprends rien

 Mais la Nature est si belle

 Est-ce que j'n'y comprends rien

C'est comme un bruit d'crécelle

 

Je veux mon hirondelle

 Elle était l'étincelle

 Se projetant dans le ciel

 Tout là-haut Tout là-haut

 Moi aussi, je sais des choses

 Emmène-moi sur l'autre rive

 Je veux mourir

 Emmène-moi je veux mourir à tous ces faux désirs

 Je veux vivre, vraiment vivre

 Vivre !

 

Quand même tu fais bien les choses

 Et jamais à moitié …..

 

 

 R I E N

 

 

Elle a posé sa valise, m'a dit qu'elle n'irait pas plus loin

J'ai regardé, de l'herbe poussait sous ses pieds,

De l’herbe vraiment bleue, bleu marin

Moi j'ai fait comme si de rien n'était, j'ai pris la valise, elle était lourde, lourde

"Il ya tout là-dedans, le bonheur des hommes" me dit-elle dans un souffle

Qu'est ce qu'il vous a pris Ce fut comme un cri

Et pleins d'éclairs jaillirent De sa poitrine et aussi

De son front j'ai cru voir une larme

Qu'est ce qu'il vous a pris Soudain elle a ri

Ce fut comme la Joconde Son regard est partout

Elle tape du pied et la terre tremble

J'ai ouvert la valise, je n'y comprenais plus rien vraiment rien

"Il n'y a rien là-dedans, tout comme dans votre cœur" me dit-elle dans un souffle

J'ai voulu prendre la main, mais devant son air bizarre J'ai prié le hasard

"Hey ! Il n'y pourra rien !" Et elle m'embrasse sur la bouche

Elle m'embrasse sur la bouche

Qu'est ce qu'il vous a pris Ce fut comme un cri

Et pleins d'éclairs jaillirent De sa poitrine et aussi

De son front j'ai cru voir une larme

Qu'est ce qu'il vous a pris Soudain elle a ri

Ce fut comme la Joconde Son regard est partout

Elle tape du pied et la terre tremble

Oui. J'ai pris la valise. Pour la mettre dans un coin. Bien au loin

Je ne veux plus penser, je veux tout oublier, même si j’aime l’air marin

Des fois elle me sourit. Souvent elle ne fait rien, trois fois rien

Le matin çà dépend. Elle pique une de ses crises. Cà revient, çà revient,

çà revient

Qu'est ce qu'il vous a pris Ce fut comme un cri

Et pleins d'éclairs jaillirent De sa poitrine et aussi

De son front j'ai cru voir une larme

Qu'est ce qu'il vous a pris Soudain elle a ri

Ce fut comme la Joconde Son regard est partout

Elle tape du pied et la terre tremble

Et la terre tremble Et la terre tremble

 

  UN TREMOLO AU FOND DE LA GORGE

 

Oui, amène-moi de véritables histoires d'amour

Des histoires drôles ou vraiment vraies, au goût du jour

Mais mille fois non. Tu ne nous parles plus d'la mort

Du temps qui passe, repasse et de la chute des corps

 

Autant aller à Lourdes pour s'y faire brancardier

J'connais une dâme, la source l'a drôlement transcendée

Est-ce que c'est moi qui rêve. J'entends du bel canto

Non c'est une fille qui pleure à l'arrière d'une auto

 

Mais fais-la rire, rire, rire. Propose-lui des baisers

De l'ardeur au travail, 10.000 champs de rosiers

Du trafalgar. Un bateau-phare. Du tintamarre. Des lendemains fous

Joue-lui du Mozart à t'en rompre le cou

A t'en rompre le cou. A t'en rompre le cou

Elle m'a dit "Va t'faire voir. Ailleurs. Ailleurs. Ailleurs

Des mecs comme toi, c'est pas c'que j'préfère à 4 heures

J'veux du sensass. Du barge de barge. Au grand galop. Un hidalgo

Non pas d'un gus au fond d'un bar qui joue piano

Piano. Piano. Piano. Piano. Pianissimo"

J'fais tout c'que j'peux avec mes doigts. Mon trémolo

Au fond d'la gorge. Au fond d'la gorge

C'est décidé là, j'arrête ma vie d'ascète

J'ai tout c'qu'il faut. Apprends-moi à faire la fête

J'm'offrirais bien une pause. J'ai tout l'corps qui tremble

Si tu le veux on part. On repart ensemble

Quel traquenard, l'ange gardien

Me poursuit de son zèle

Oui, amène-moi de véritables histoires d'amour

Des histoires drôles ou vraiment vraies, au goût du jour

Mais mille fois non. Tu ne nous parles plus d'la mort

Du temps qui passe, repasse et de la chute des corps

 

J'ai fait 126 fois le tour de la maison

Du garde-champêtre, je crois, il a pété un plomb

Ne le dis à personne, mais l'électricité

Est rompue entre Camille et les PTT

Mais où est ton rire, rire, rire. J'n'vois que l'horizon

De tes yeux bleus dorés. Demain nous aviserons

Un chien qui hurle. La plaine qui brûle. Tout se bouscule. Des lendemains fous

 

Joue-lui du Beethoven à t'en rompre le cou

A t'en rompre le cou. A t'en rompre le cou

 

Elle m'a dit "Va t'faire voir. Ailleurs. Ailleurs. Ailleurs

Des mecs comme toi, c'est pas c'que j'préfère à 4 heures

J'veux du sensass. Du barge de barge. Au grand galop. Un hidalgo

Non pas d'un gus au fond d'un bar qui joue piano

Piano. Piano. Piano. Piano. Pianissimo"

J'fais tout c'que j'peux avec mes doigts. Mon trémolo

Au fond d'la gorge. Au fond d'la gorge

 

C'est décidé là, j'arrête ma vie d'ascète

J'ai tout c'qu'il faut. Apprends-moi à faire la fête

J'm'offrirais bien une pause. J'ai tout l'corps qui tremble

Si tu le veux on part. On repart ensemble

Ensemble. Ensemble

 LA CAGE

 

Amène-moi du soleil

J'ai envie de rugir

On se porte à merveille

Pas besoin de dormir

Nous marchons dans les terres

La tête dans les nuages

Adorons le mystère

Toujours prêts au voyage

Toujours prêts au voyage

 

Est-ce que tu as l'esprit

Pour un ultime alliage

Qui donc nous a appris

L'amour et le courage

Quand avons-nous compris

La beauté du partage

La laideur d'une cage

Ah revoir son visage

 

J'ai toujours pas sommeil

Nous préférons en rire

Et reprendre la route

Mon manager fakir

A un tour dans son sac

Et c'est toujours le même

Va chanter ! Dac o dac

Si tu crois m'faire d'la peine

Si tu crois m'faire d'la peine

 

Est-ce que tu as l'esprit

Pour un ultime alliage

Qui donc nous a appris

L'amour et le courage

Quand avons-nous compris

La beauté du partage

La laideur d'une cage

Ah revoir ton visage

 

Amène-moi du soleil

Je voudrais réagir

A la beauté du monde

Et même s'il y a du pire

Nous marchons volontaires

La tête dans les nuages

Ecrire encore un vers

Toujours prêts au voyage

Toujours prêts au voyage

 

Est-ce que tu as l'esprit

Pour un ultime alliage

Qui donc nous a appris

L'amour et le courage

Quand avons-nous compris

La beauté du partage

La laideur d'une cage

Ah revoir ton visage

 

Amène-moi du soleil

J'ai envie de rugir

On se porte à merveille

Pas besoin de dormir

Nous marchons dans les terres

La tête dans les nuages

Adorons le mystère Toujours prêts au voyage Toujours prêts au voyage ……..

 QUAND J'T'AI TROUVEE

 

Qu'en as-tu fait Cathy

De tes cheveux dorés

Que j'aimais tant ?

Dis, tu les as coupés

Mais qu'est ce qui t'a donc pris

Avec le temps, avec le temps ?

Tout s'est fêlé Cathy

Mais tu as su garder

Le bel enfant

Qui était en toi, hey oui

Et moi je suis resté

Les bras ballants

Un peu distant

Un rien absent

Et répétant, se répétant

Il est content, content, content

 

De faire des chansonnettes

Qu'il chantonne à tue-tête

Cà donne un air de fête

 

Que faisais tu Cathy

Tu étais toute nue

Quand j't'ai trouvée, "quand j't'ai trouvée"

Toute aussi démunie

Que l'on peut l'être, en face d'une société

Sans pitié

Tu as r 'monté la pente

Carrément envoutante

Un vrai péché

Tout était bien Cathy

Tu souriais à la vie

Tu murmurais, tu me glissais

Si l'on chantait tes chansonnettes au fond des bois

Dans les fourrés, sur les chemins qui n'mènent à rien

Et la clairière quand vient la lune, la nuit tombée

La nuit tombée.. la nuit est tombée à tes pieds

 

Qui parle d’un bal-musette !

J'ai envie d'faire la fête

Avec mes chansonnettes

Je voudrais bien danser

J'me sens comme aimanté

 

Quand j'tai trouvée, quand j'tai trouvée

 

Les jeux sont faits Cathy

Et tes cheveux dorés

Que j'aimais tant

Dis tu les as coupés

Et maintenant j'sais plus quand y'a du vent

Et maintenant j'sais plus quand y'a du vent

Y'a p't'être plus de vent Y'a p't'être plus de vent Qui sait

 

 J'TIENDRAI LA CADENCE

 

 Un jour ou l'autre tu m'verras faire

Le clown sur le trottoir d'en face

J'crierai au fou, j'jett'rai des pierres

Elles me r'tomberont droit sur la face

 

Un jour ou l'autre je s'rai guerrier

J'irai me vendre au plus offrant

Rien qu'un salaud d'aventurier

Qui traque ses proies, aidé du vent

 

Un jour ou l'autre ça sera pire

J'placerai des fleurs à chaque carrefour

Et lorsque j'entendrai les rires

Je serai profondément sourd

 

Si tu n'veux plus de moi

Si tu me laisses tomber

Je serai prêt à tout..Je serai prêt à tout

Mais tu t'en fous

 

Ah ce s'rait trop facile, et me montrer docile, plutôt crever tout contre ta bouche

Je suis cet imbécile, qui se prétend viril, mais redevient enfant quand tu le touches

 

J'ai des soucis plein la tête et crois-moi, crois-moi, elle va exploser

Si tu m'repousses encore, j'irai jusqu'à me jeter à tes pieds

Moi aussi je peux être l'ombre de ton ombre, l'ombre de ta main, l'ombre de ton chien

 

J'ai toujours ma folie que je peux te léguer

Mon ultime recours, mon ultime secours, mon amour

 

Laisse-moi faire. Dans l'désert. Dans l'désert de ma tête

Y'a encore du génie pour être heureux ensemble

J'arrêterai d'faire le con, tu peux m'faire confiance

S'l le faut, j'retourn'rai à l'usine

Et j'tiendrai la cadence, la cadence. Tchick tchick tchick ….

 

Si tu n'veux plus de moi

Si tu me laisses tomber

Je serai prêt à tout..Je serai prêt à tout

Mais tu t'en fous

 

Pourquoi, pourquoi tu t'en fous ? Pourquoi tu t'fous d'moi comme çà ?

Dis-le moi, dis-le moi ! Tchick tchick tchick ….

 

Si tu n'veux plus de moi

Si tu me laisses tomber

Je serai prêt à tout..Je serai prêt à tout

Mais tu t'en fous

 

Tu t'en fous

 

 

 

 LOIN DU MONDE

 

Loin du monde

Et se laisser porter

Par les ailes du désir Tout là-haut Tout là-haut

Là où les rêves deviennent vivants

Les ramener sur terre

Les apprivoiser

Pour les transformer

En réalité en réalité

En réalité, la réalité elle est là mon amour

Mais je t’aime tellement et tout c’qui est lourd

Comme un menhir, lourd à porter

Lourd à venir comme un bébé

Lourd à garder comme un secret

Lourd, lourd, lourd

Loin du monde

Et me laisser porter

Par les ailes du désir Tout là-haut Tout là-haut

Là où les rêves deviennent vivants

Les ramener sur terre

Les apprivoiser

Pour les transformer

En réalité

En réalité, la réalité tu l’apprends tous les jours

Lorsqu’il faut y’aller, être aveugle et sourd

Comme un soldat qui marche tout droit

Face au combat, j’ai peur, j’ai froid

Ô mon amour que ne suis-je pas

Auprès de toi, auprès de toi

Oui

Loin du monde

Et se laisser porter

Par les ailes du désir Tout là-haut Tout là-haut

Là où les rêves deviennent vivants

Les ramener sur terre

Les ramener sur terre

Les ramener sur terre

Sur terre

 

 

 

 

 CAMBOUIS

 

 

Dans les jardins du Luxembourg

A l'heure où les touristes s'en vont

Au détour d'une statue j'ai vu l'amour

Elle m'a dit s'appeler Rédemption

Ma rédemption jour de l'an au mois d'juin

Une péniche arc en ciel qui passe sous un train

Robe en taffetas enrobée de cambouis

Tout tout plutôt que de subir l'ennui l'ennui

J'ai l'intuition quelque part on s'est rencontré

Dans un hammam, au bord d'une route ou dans d'autres contrées

Tu m'as crié « l'Amour est plus fort que la mort »

Mais je connais par cœur cette chanson mi Amor

Mi Amor Mi Amor Mi Amor

Mi Amor

A marée haute Mont St Michel

Les touristes font moins les malins

Au nord du 5ème parallèle

La vie d'un soldat touche à sa fin

Ma rédemption en robe de taffetas

Me donne un baiser plein d'cambouis

On a dansé jusqu'à l'aube la mazurka

Jusqu'à l'aube, tu t'es évanouie évanouie

J'ai l'intuition quelque part on s'est rencontré

Dans un village, au bord d'un fleuve ou dans d'autres contrées

Tu m'as crié « l'Amour est plus fort que la mort »

Mais je connais par cœur cette chanson mi Amor

Tu m'as crié « l'Amour est plus fort que la mort »

Mais je connais par cœur cette chanson mi Amor

Mi Amor Mi Amor Mi Amor

Mi Amor Mi Amor Mi Amor

 

 

 A LA LISIERE DU N'IMPORTE QUOI

 

 

Je n'ai plus rien à déclarer

Je me suis vidé de toutes mes strates

J'ai désappris à tricher

A mentir A voler

A faire de ma vie un théâtre

Un peu vulgaire, souvent narquois

A la lisière du n'importe quoi

Du n'importe qui, que je ramenais parfois chez moi

J'ai désappris à tricher

A ne plus chercher l'extraordinaire

Dans les stupéfiants qui ne vous stupéfient

Ni dans l'art, ni dans la manière

J'ai désappris à tricher

Rien que de l'ordinaire, de l'ordinaire

Mais dans ma vie l'air est parfait

Mais je ne sais toujours pas me taire

Je ne veux toujours pas me taire

Elever la voix

Elever la voix pour prendre soin de toi

Elever la voix Elever la voix

Elever la voix pour prendre soin de toi

De tous ceux qui vont croiser ma route

De tous ceux qui vont croiser ma route ? Ah Ah

Oui de tous ceux qui croisent notre route

Je n'ai plus rien à déclarer

Je me suis vidé de toutes mes strates

J'ai désappris à tricher

A mentir A voler

A faire de ma vie un théâtre

Un peu vulgaire, souvent narquois

A la lisière du n'importe quoi

A la lisière du n'importe quoi

A la lisière du n'importe quoi

 

 

 

 

 JEU  AMER

 

Yé Yé Yé Yé

 

J'ai rencontré un pilote de l'air

Au jeu amer

J'ai rencontré un pilote de l'air

Au jeu amer, mais éphémère

Porte blindée. Lui muré dans sa rage

Joyeux décès, mais faites un bon voyage

Très bonne idée, mais moi j'te donne un gage

Si j'en réchappe, si c'est pas un carnage

Si j'en réchappe, si c'est pas le carnage

 

Yé Yé Yé Yé

 

T'as rencontré et y'avait rien à faire

Un commando armé de barres de fer

T'as rencontré et y'avait rien à faire

Un commando fin de ton univers

Un coup pour rien histoire de s'échauffer

Deux coups, de quoi? il crie déjà assez

Dix coups plus tard aurait-il trépassé

Fin de l'histoire, on s'est bien amusé

Fin de l'histoire, mais l'chef est agacé, agacé

 

Yé Yé Yé Yé

 

Do you need some love?         Do you need some love?     Friends

 

J'ai rencontré une belle étrangère

Une Winchester, feu                 feu      feu

J'ai rencontré une belle étrangère

Une Winchester, feu                 feu      feu

Je me sens fort, je suis du bon côté

Demain t'es mort, si t'as pas mes idées

Demain t'es mort, si t'as pas mes idées

Demain t'es mort, tu f'rais mieux d'en changer

Ok, ok

 

Yé Yé Yé Yé

 

Do you need some love

Do you need some love           love        love             love     love     love

 

Yé Yé Yé Yé

 

J'ai rencontré en allant sur la terre

Une drôle d'espèce, elle ne songe qu'à la faire

J'ai rencontré en allant sur la terre

Une drôle d'espèce, elle ne songe qu'à la faire

La guerre, la guerre, la guerre, la guerre

Ne songe qu'à la faire

La guerre

Yé, yé, yé, yé

 

Do you need some love

Do you need some love                  love         love          love           love

 

 

 PORTER DES PIERRES

Porter des pierres toute la journée
Et puis la nuit, la nuit toutes les compter
Troquer une pépite d’or au bazar
Contre une sonate d’Amadeus Mozart

Y aura-t-il de la neige au printemps
En même temps que Louise aura un enfant
Et reviendra-t-il le joueur de poker
Qui prend sa guitare lorsqu’il perd
Il chante alors tout doucement
Il chante pour lui un refrain lent

Alone, Alone, Alone, she was alone
Alone, Alone, Alone, Alone, she was alone
She was not exactly young
She was not exactly young

Porter des bûches en plein hiver
Un tout dernier feu, un tout dernier verre
Troquer dix peaux de loutre au bazar
Contre un sublime tableau, un Fragonard

Y aura-t-il du vent d’Est, de la bourrasque
C’est elle qui te rend folle, te fait porter un masque
Aurons nous droit à un ultime joker
Peut-être pourrais-je même fredonner cet air
Je chanterai tout doucement
Je te dirai un refrain lent

Alone, Alone, Alone, she was alone
Alone, Alone, Alone, Alone, she was alone
She was not exactly young
She was not exactly young

Porter des pierres toute la journée
Et puis la nuit, la nuit toutes les compter

 

 

VOLTE –FACE

Arme-moi de courage car je pars à la guerre
Guerre à l’indifférence est déclarée ce jour
J’y vais avec des mots qui claquent comme un lance-pierre
C’est ma façon à moi de survivre mon amour

Je n’ai aucun complexe. J’ai retiré la poutre
Qui gênait dans mon œil. Celui de mon strabisme
J’lui ai mis d’l’eau bénite. Un peu d’sel et en outre
Cela fait belle lurette. Que j’fais plus d’alpinisme

Qui veut créer les temps modernes
Qui veut changer le monde
Qui croit que cela le concerne
Fasse un signe. Qu’il réponde. Fasse un signe. Qu’il réponde

Et pourquoi pas. Que ça change
Une vraie volte-face
Et les hommes, les Archanges
Se rencontrent dans l’espace
Ou n’importe où ailleurs
Avant qu’elle ne se ferme
Avant qu’elle ne se ferme
La nasse nasse nasse nasse

Arme-moi de courage. Et je pars tout à l’heure
Un baiser sur la bouche. Gare à l’hypocrisie
Refais-moi l’coup d’l’amour. Redonne-moi un quart d’heure
Ah toi si tu savais. J’vais pas m’faire qu’des amis

Je suis prêt au combat. J’ai bien armé ma fronde
Quel silence tout à coup. Je suis en première ligne
Y’en a un qui me pousse. Par derrière dans la tombe
Est ce le même qui écrit. Est mort d’une fièvre maligne

Qui veut créer les temps modernes
Qui veut changer le monde
Qui croit que cela le concerne
Fasse un signe. Qu’il réponde . Fasse un signe. Qu’il réponde

Et pourquoi pas. Que ça change
Une vraie volte-face
Et les hommes, les Archanges
Se rencontrent dans l’espace

Vous les anges. Emmenez nous faire un tour dans l’espace
On n’veut plus que le monde se retrouve dans la nasse
Emmenez nous dans l’espace
Emmenez nous dans l’espace
Ou bien Faites Que l’on fasse volte-face

Arme-moi de courage

 

C'EST ARRIVE DEMAIN

Qu'à c'là n'tienne, promis juré, c''est arrivé demain

Ou après après d'main, tu t'souviens ?

Quand j'étais pas grand

J'm'ai coincé la tête dans des idées r'çues

Des stéréotypes à la glue

Que j'vais faire de mon père, de ma mère

De mes sœurs, de mon frère

Si y' a rien qui nous tient par la main

Que j'vais faire d'la misère qui colle à l'écran de ma télé

J'ai beau la laver chaque été, chaque été

Regarde, elle a encore du sang qui coule sur le côté

Qu'à c'là n'tienne, promis juré, c'est arrivé demain

Ou après après d'main, çà n'fait rien

Quand j'te tiens dans mes bras

Ce n'est pas trois fois rien

Même que çà a du bon, tellement j'me sens con

Que j'vais faire de ma vie, si tu m'lâches

Si tu m'cries "laisses tomber", c'est foutu

Y'a plus rien, on est eu

On a eu beau déjouer tous les coups qu'on a pris

C'était trop fort pour nous

Mais qu'est ce qu'on a bien ri

C'était trop fort pour nous, c'était trop fort pour nous

Qu'à c'là n'tienne, promis juré, c'est arrivé demain

Ou après après d'main, j'en sais vraiment plus trop rien

C'que j'aime dans Paris

C'est lorsque tout est bleu

Les filles rayonnantes

Dans les rues trépidantes

Que j'vais faire, il fait froid dans le noir

C'est chercher la lumière, la trouver

La donner, la donner

Que j'vais faire, c'est se battre pour que çà change un peu

Pour que çà change beaucoup

Il faudrait être fou de ne pas essayer

Qu'à c'là n'tienne, promis juré, c'est arrivé demain

C'est arrivé demain

 

 

La méthode douce

A l'étendard de la révolte
Je préfère que l'on rétorque
Une méthode douce à la Gandhi
Via Luther King. Why not Jésus-Christ

Quitte à r'cevoir 8000 volts
Que le diable nous emporte
Je voudrais revoir Paris
La place Léo Ferré dans l' 12 ème

Voilà l'amour de ma vie
C'est la musique et toi
Quand tu m'emportes au 7 ème ciel
Dans un bruissement de tes ailes

Ce n'est pas l'tout la bagatelle
Que tu me glisses " Je suis cruelle, cruelle "

She's my baby. She's my baby
She's my baby
She's my baby. She's my baby
She's my baby

Dans l'immensité des jours à v'nir
Y'a encore d'la place pour un bel av'nir
Crois-moi
Lorsque tu cries pour n'plus souffrir
Que la tête te tourne à t'en faire défaillir
Tais-toi

Elle avait des yeux d'une clarté infinie
Lorsque le Bon Dieu a dit " pour elle c'est fini "
C'est fini. C'est fini. C'est la vie

A l'étendard de la révolte
Je préfère que l'on rétorque
Une méthode douce à la Gandhi
Via Luther King. Why not Jésus-Christ

Quitte à r'cevoir 8000 volts
Que le diable nous emporte
Je voudrais revoir Paris
Place Edith Piaf dans l' 20 ème

Voilà l'amour de ma vie
C'est la musique et toi
Quand tu me dis " Je n'suis pas celle que vous croyez "
Je suis cruelle. Je suis cruelle
Oui c'est la vie

She's my baby. She's my baby
She's my baby. C'est la vie
She's my baby. She's my baby
She's my baby. C'est la vie

 

 SEPTIEME CIEL

De la joie et l'ivresse du bonheur
Et la chance et que meure le malheur
Du plaisir. Trampoline. A qu'elle heure ?
Paradis où est ton ascenseur

Et du rire, de la bière, la gaité
De l'argent. On est en plein été
Embrassades et l'amour amitié
Septième ciel. Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché. Septième ciel

Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché. Septième ciel

Moi j'te foutrai pleins d'coup d'pied dans la gueule
J'te foutrai pleins d'coup d'pied dans la gueule
Moi j'te foutrai pleins d'coup d'pied dans la gueule

Si j'te trouve
Si j'te trouve
Si j'te trouve
Si j'te trouve

De la joie et l'ivresse du bonheur
Et la chance et que meure le malheur
Du plaisir. Trampoline. A qu'elle heure ?
Paradis où est ton ascenseur

Et du rire, de la bière, la gaité
De l'argent. On est en plein été
Embrassades et l'amour amitié
Septième ciel. Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché. Septième ciel

Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché
Où tu t'es bien caché. Septième ciel

Moi j'te foutrai pleins d'coup d'pied dans l'cul
J'te foutrai pleins d'coup d'pied dans l'cul
Moi j'te foutrai pleins d'coup d'pied dans l'cul

Si j'te trouve
Si j'te trouve
Si j'te trouve
Si j'te trouve

De la joie. Et l'ivresse du bonheur

 

 

 

VOL DE NUIT

 

Je reviens par le vol de nuit

Je suis crevé à l’infini

A parcourir tous les domaines de votre terre

Je reviens par le vol de nuit

J’ai dans la tête une litanie

Bizarre, bizarre. Je suis un ange très joyeux

Mais les temps vocifèrent

Ca coince dans les virages

C’est du au bas-voltage

A l’état du cablage

Et pis quand y’a l’orage

Ca fait comme un saccage

Et y’a de drôles d’images

Comme un remue-ménage

Entre deux bavardages

Le soir au coin du feu

Le soir au coin du feu

Je déploie mes ailes bleues

Elles sont un peu froissées

Mais j’en ai plus d’rechange

J’ai cassé la dernière

A m’battre au milieu d’eux

Mon Archange il m’a dit que j’trainais dans la fange

Avec eux

A m’vautrer parmi eux. A m’vautrer parmi eux

Mais j’voudrais bien comprendre

Je voudrais tout comprendre

 

Dites-moi pourquoi il n’y a plus d’amour

Dans le regard des hommes. Ils courent

Dans les rues des grandes villes ou d’ailleurs

Pour un prétendu meilleur. Quel labeur. Hauts les cœurs

 

Vous pourriez avoir des jours parfaits

Joyeux, calmes. Ce n’est pas si dur qu’il y parait

Fä Fä Fä Fä Fä Fä Fä

 

Vous pourriez avoir des jours parfaits

Radieux, sereins. Ce n’est pas si dur qu’il y parait

Fä Fä Fä Fä Fä Fä Fä

 

La lumière elle se prend au soleil

Tu la mets dans ton cœur pour donner

Tout autour de toi

 

Une rivière de diamants dans les yeux

Elle scintille de mille feux

Allez, allez vous êtes les rois

 

Allez, allez, allez, dansez, chantez

Tout comme le fait l’univers

Comme le fait l’Univers

 

Allez, allez, allez, dansez, chantez

Vous êtes l’éclat de la terre

Vous confondrez les faussaires

Parole d’un ange auxiliaire

Allez, allez, allez, dansez, chantez

Tout comme le fait l’univers

Comme le fait l’Univers

 

Allez, allez, allez, dansez, chantez

Vous êtes l’éclat de la terre

Et à jamais milliardaire

Oui à jamais milliardaire

 

Oh Oh Oh Oh

Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh

Oh Oh Oh Oh

Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh

Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh Oh

Oh Oh Oh

 

Je reviens par le vol de nuit

Je suis crevé à l’infini

A parcourir tous les domaines de votre terre

 

Liberté Chérie

 

Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant, l’étendard est levé

Aux armes, aux armes Citoyens
Aux armes, aux armes

Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats
Oui ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils, vos compagnes

Aux armes, aux armes Citoyens
Aux armes, aux armes

Amour sacré de la Patrie
Conduit, soutient nos bras vengeurs
Liberté, liberté chérie
Combat avec tes défenseurs

Aux armes, aux armes Citoyens
Aux armes, aux armes

 

Texte Rouget de Lisle
Musique Philippe Guiraud

 

 

J’AI TROUVE DE L’OR

ET MOI PHILIPPE GUIRAUD NE EN 1951
CHANTEUR EN DEVENIR NEANMOINS PLEIN D’AVENIR
JE VOUS PRENDS A TEMOIN , OUI JE VOUS PRENDS A TEMOIN
J’AI TROUVE DE L’OR
MOI QUI LE CHERCHAIS DANS LA JUNGLE EN GUYANNE
DANS LES COUPS TORDUS QUI VOUS BRULE QUI VOUS CRAME
JUSQUE DANS LES ENTRAILLES DE VOTRE AME
MOI QUI L’ CHERCHAIS QUAND JE JOUAIS LES MATADORS
AUPRES DES FEMMES
DE CORPS A CORPS DE CORPS EN CORPS
JE VEUX ENCORE ETRE IVRE MORT ETRE IVRE MORT
DE LEUR PARFUM.JUSQU’A LA FIN.JUSQU’A LA FIN MMMMM MMMMM
C’EST MOI PHILIPPE GUIRAUD NE EN 1951
CHANTEUR EN DEVENIR NEANMOINS PLEIN D’AVENIR
JE VOUS PRENDS A TEMOIN.OUI JE VOUS PRENDS A TEMOIN
J’AI TROUVE DE L’OR
MOI QUI LE CHERCHAIS DANS LA VIE DISSOLUE
DANS LES BARS DE LA DEPRIME.DEPRIME QUE JE SALUT
JUSQU’AU FIN FOND D’SON TROU DU CUL
MOI QUI LE CHERCHAIS SUR LA CORDE RAIDE
PAUVRE PIERROT TOUT DEVIENS TIEDE.UN SEUL REMEDE
PARTIR ENCORE.CHANGER D’DECOR.ET A COR ET A CRI
BAISER LA VIE ! BAISER LA VIE !..
ET MOI PHILIPPE GUIRAUD CHANTEUR EN DEVENIR
J’AI TROUVE DE L’OR !...
J’AI TROUVE DE L’OR !...

 

 

 

 

TU RATES UN BEL ETE (les coups tordus)

Je n’savais pas qu’tu étais mort
Dommage tu rates un bel été
Merde aux principes même si j’ai tord
J’vais t’dire tes quatre vérités

C’est un peu délicat maint’nant
Et si j’me souviens bien d’la leçon
On dit du mal que des vivants
Mais t’étais vraiment un sale con

J’en ai vu des tarés des ringards des pauv’mecs
Et qui se croient géniaux dès qu’ils ouvrent la bouche
J’en ai vu des tarés des ringards qui c’la pète
Au grand bal des égos à enculer les mouches

Mais des comme toi dit mon salaud
Aussi fumier, retors,vicieux.
Oui des comme toi, je dis bravo
Tête de noeux qui s’prend pour un dieu

Et j’vous en fais des coups tordus
Avec le grand sourire en coin
Quand tu t’rends compte que c’est foutu
Un doigt levé et il est loin Mmmm Mmmm

J’le sais bien tu disais la même chose de moi
Mais à deux pour la vie on la faisait la paire
Mes deux derniers ! N’approchez pas ! Sans foi ni loi !
C’est du moins, c’que disait notre bizarre de mère

Même dans l’métro je suis en manque
Les coups tordus on les à fait
Tous. On était une bande de branque
Rien qu’à nous deux c’était parfait. C’était parfait

Et on a échappé aux juges et aux matons
Bras d’honneur en acier à l’enfer des prisons
Tu riais. Funambule à jouer avec la vie
Alors elle c’est vexée. T’as du y mettre le prix.

Je n’savais pas qu’tu étais mort
Dommage tu rates un bel été
Merde à la vie. Elle a eu tord
Moi j’aurai du mieux t’protéger
Que Dieu me prenne en pitié